Stéphane KRISTOL
Stéphane Kristol, né en 1988 au Mans en France : "Pour moi, l'art est une façon élégante d'exprimer ce que l'on pense à travers un objet, et c'est aussi faire rêver. Ce n'est pas seulement un message, mais aussi un retrait du public. Je me sens très lié à la sculpture. J'ai besoin de volume, j'ai besoin de toucher, j'ai besoin de pouvoir réviser. J'aime les courbes et les oscillations que je ne trouverais jamais en deux dimensions. J'ai l'impression qu'il y a plus de sensibilité et de présence dans la sculpture. J’ai toujours été fasciné par le « TIGRE », c’est un animal d’une grande élégance avec un caractère fort et un charisme étonnant. L'esthétique est très importante pour moi, et c'est pourquoi le tigre s'intègre parfaitement dans mon univers. Donc, si j'anthropomorphise un animal pour attirer l'attention sur l'égalité de cette espèce, alors ce message deviendra plus significatif dans notre société à travers le physique et l’esthétique.
Mon univers tourne autour de l'égalité entre les êtres humains et les animaux, mais pas seulement ! Dans mon univers il y a un tigre avec un baril qui dénonce la pollution. Ou un tigre assis parlant de réflexion, de questions que nous nous posons au quotidien. Un autre tigre avec des valises qui représente le départ et le changement. Il y a aussi un tigre avec des ailes sur un livre qui, peut être considéré comme la Bible ou le livre de vérité pour dénoncer les mensonges. Une sculpture représentant un père tigre et son fils destiné à représenter l'avenir d'un monde meilleur. C'est un soi-disant porte-parole. Le tigre, que j'ai appelé Paschat, qui défend l'extinction de certaines espèces animales et qui parle aussi d'égalité. Il parle des problèmes auxquels nous sommes confrontés dans le monde d'aujourd'hui, dans notre société, mais reste positif à travers un univers ludique et coloré. Je ne pense pas que je contribuerai à changer ce monde avec mon art, mais peut-être qu'avec mon côté ludique je peux faire réagir, faire passer un message et faire prendre conscience à la jeune génération que notre système va dans le mauvais sens. Et si les plus grands comprennent aussi le message, c'est encore mieux."